Rétrospective de Susanne de huit ans passés chez STT

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Fin août, la directrice Susanne Gries quittera Swiss Table Tennis après presque huit ans. Dans Sidespin, elle passe ces années en revue en se souvenant des hauts et des bas.

Interview/photo : Annina Häusli

 

STT : Susanne, comment résumerais-tu, en deux phrases, ton bilan de ces huit passés au sein de la fédération ?

Susanne Gries : C’était une période très intéressante et grâce à un entourage génial, j’ai eu beaucoup de plaisir. Je pense que j’ai pu faire avancer la fédération dans plusieurs secteurs, mais mon successeur aura tout de même encore du pain sur la planche.

 

Est-ce que tu te souviens comment c’était quand tu es arrivée à l’office central ? Quels sont les changements effectués depuis ?

Oui, je m’en souviens très bien. Les documents pour les séances du comité central étaient alors par exemple encore envoyés par courrier. Et il n’y avait pas encore de présentations PowerPoint. Cela faisait partie de mes premières choses que j’ai changées.

Lorsque je commençais chez STT, la fédération avait beaucoup de projets en parallèle. Par contre, il n’y avait pas de planning sur long terme. Maintenant, nous avons une stratégie de la fédération qui décrit des objectifs clairs pour les différents secteurs, qui est mise en œuvre et qui fait l’objet de vérifications régulières.

Il y a huit ans, on ne disposait bien entendu pas encore de click-tt, il s’agit là probablement du plus grand projet pendant cette période.

Les rapports entre le comité directeur et les clubs n’était pas non plus bien entretenus, il n’y avait pas de projets comme le Forum des clubs ou les visites chez les clubs.

 

Est-ce que tu t’étais fixé des objectifs au début ? Si oui, as-tu pu les atteindre ?

Comme objectif personnel, je voulais toujours être à l’écoute de mon équipe et leur montrer que ma porte est toujours ouverte. Suite à mes expériences – différentes – avec mon ancien chef, c’était très important pour moi et je pense que j’ai pu réaliser cet objectif. Puisqu’auparavant, je n’avais aucune relation avec le tennis de table et n’avais pas encore travaillé dans une fédération, les objectifs professionnels se mettaient en place seulement petit à petit. Un des premiers objectifs était le développement et la mise en œuvre d’une stratégie de la fédération mais également une meilleure information des clubs en augmentant la proximité avec eux. Nous avons pu atteindre ces objectifs, même s’il y a toujours du potentiel pour faire encore mieux.

 

Qu’est-ce qui t’a le plus plu dans le cadre de ton travail ? Et qu’est-ce qui t’a le moins plu ?

Pour moi, il est satisfaisant de savoir que mon travail permet à d’autres gens de pratiquer leur hobby. En plus, le travail est également très varié et j’apprécie beaucoup le bilinguisme de la fédération. La critique destructive de la part de membres peut par contre presque anéantir le plaisir du travail. De telles critiques ne servent à rien et apportent seulement de la frustration des deux côtés.

 

Que souhaites-tu à ton successeur (qu’on va introduire dans la prochaine edition du Sidepsin) ? Quels conseils peux-tu lui donner ?

À mon successeur, je souhaite que le travail lui plaise autant qu’à moi. Et qu’il ait le courage d’essayer de nouvelles idées. Mais dans l’idéal, pas toutes d’un coup (elle rigole).

 

À ton avis, quels sont les défis majeurs auxquels Swiss Table Tennis sera confronté à l’avenir ?

À l’avenir, STT doit intégrer également les membres de clubs sans licence dans la fédération. Il faudrait aussi avoir une nouvelle image plus fraîche. Par ailleurs, il faudrait augmenter l’attrait des entraîneurs et du travail bénévole au sein de la fédération et dans les clubs, car sans entraîneurs ni bénévoles, rien ne va dans une fédération sportive.

 

Quels sont tes prochains projets ?

Tout d’abord, je pars en vacances aux Etats-Unis. Nous allons faire du VTT à Colorado et Utah. Ensuite, je commencerai soit directement un nouvel emploi soit je ferai une formation continue.

 

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