Après que l’Eurominichamp’s, considéré comme le championnat d’Europe des moins de 11 ans, ait été annulé à deux reprises pour cause de Corona, la délégation suisse, composée des deux entraîneurs nationaux Pedro Pelz et Yannick Charmot, s’est présentée avec 6 joueurs de la relève.
Texte : Raouf Morsi / Photos : Pedro Pelz & LGETT
En raison des annulations des années précédentes, les jeunes nés en 2009 ont pu prendre le départ en plus de ceux nés en 2010 et plus jeunes. Ainsi, trois filles et trois garçons ont défendu les couleurs de la Suisse.
Les matchs se sont déroulés en groupes de quatre, les deux premiers se qualifiant pour l’étape suivante. A l’issue de la quatrième étape de groupe, les 32 joueurs restants se sont affrontés dans un tableau à élimination directe pour déterminer le champion d’Europe.
Enya Hu (née en 2013) était la plus jeune joueuse de la Confédération. Elle s’est très bien débrouillée et a déjà atteint la 4ème étape de groupe dans la catégorie U11. Ilvi Ulrich (2011) a fait encore mieux et s’est également acquittée de cette tâche avec brio. Après une défaite 1:3 lors du 1er match éliminatoire directe contre Anna Walter d’Allemagne, elle s’est finalement classée à une bonne 23e place. Dans la catégorie U13, Akhyata Patra (2013) a agi dans l’ensemble de manière un peu trop indécise et nerveuse. Lors de la deuxième étape, elle n’a pas pu exploiter ses occasions et a été éliminée.
Chez les garçons, Charlie Hurtado était en lice dans la catégorie U11. Le champion suisse en simple de cette catégorie d’âge s’est hissé jusqu’à la phase de groupe 4 et n’a échoué que de très peu à se qualifier pour le tableau principal.
Dans la série U13, le défenseur Lowis Vogler (2010) a atteint la troisième étape du groupe, ce qui peut être considéré comme un succès. Même si l’on tient compte du fait qu’il est passé récemment des picots longs aux picots courts et qu’il lui manquait encore un peu d’assurance avec la balle. Pour Levi Ulrich (2009), le niveau était encore plus élevé, mais il y avait clairement plus à faire. Le jeune attaquant a souvent eu plus à lutter contre lui-même que contre son adversaire.
« Nous pouvons être satisfaits des classements d’Ilvi et d’Enya. Enya, en particulier, pourrait déjà aller très loin l’année prochaine si son développement continue à s’accélérer. Pour l’un ou l’autre, j’avais espéré mieux. Moins au niveau du résultat que de l’attitude et de la présence à la table. Tout n’était pas optimal et il faut que cela s’améliore rapidement », conclut Pedro Pelz après le tournoi.
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