Office central

Susanne GriesChangement de direction à l’Office central STT

Un peu plus d’un an après son départ, Susanne Gries revient à la tête du centre des opérations de STT. Un retour bienvenu après une période tumultueuse pour la Fédération.

 

Texte: Luca Anthonioz

 

Son nom n’est évidemment pas inconnu. Après avoir été sept années Directrice STT, entre 2011 et 2018, Susanne Gries effectue son retour à l’Office central. L’année dernière, une envie de changement l’avait décidée à partir après une longue période à son poste. C’est ainsi qu’elle a travaillé en tant que chef sport d’élite pour une autre fédération sportive, celle de natation (Swiss Swimming). Malgré tout, elle a toujours regretté son départ et ne pensait pas avoir la possibilité d’évoluer à nouveau à la direction STT.

 

Suite à son départ, STT avait misé sur l’expérience de Rolf Thallinger qui, pour la petite histoire, travaillait chez Swiss Swimming auparavant. Ce dernier, avec un backround très fourni dans le domaine du marketing et de la communication, avait en tête de modifier plusieurs aspects dans le fonctionnement de la Fédération. Malheureusement, de nombreuses divergences avec les membres du DCC ont poussé le CC à mettre un terme à cette collaboration.

 

Face à une situation compliquée, STT espère donc rebondir en s’appuyant sur l’expérience de Susanne Gries. Outre les nombreux défis qui l’attendent, un des principaux sera certainement de retrouver un équilibre sain à l’intérieur de l’Office central. En effet, sur les six employés STT à Ittigen, quatre ont été engagés après août 2019. Pendant sa période de préavis de trois mois chez Swiss Swimming, Susanne Gries est engagée à 20% pour STT. A partir du 1 février 2020, elle travaillera à 80%.

 

Défis, envies, vision,… Susanne Gries nous explique son retour chez STT :

 

Vous sentez-vous prête pour un nouveau mandat de sept ans ou faut-il plutôt y voir une phase transition ?

SG : « Je suis prête et je me réjouis de mon nouveau poste chez STT ! Je ne sais pas encore si ce sera à nouveau pour sept ans. Peut-être moins, peut-être plus. Mais je n’aurais pas abandonné mon poste chez Swiss Swimming pour une période transitoire. J’ai hâte de revenir au tennis de table et aussi de développer et mettre en œuvre de nouveaux objectifs. »

 

D’où vient cette envie de retour ? Assez inattendu avouons-le…

SG : « Avant je pensais également que je ne reviendrais probablement jamais à un poste de travail pour lequel j’avais moi-même donné ma démission. Mais avec STT, c’était différent. Lorsque j’ai démissionné, j’étais dans une période difficile dans ma vie privée parce que j’avais perdu mes deux parents. J’avais besoin de m’éloigner de la vie quotidienne et de prendre du temps pour moi. J’ai donc voyagé durant 3 mois. Par la suite, de retour dans la vie active, j’ai toujours un peu regretté ma démission car la fédération me tenait à cœur. Quand on m’a demandé si j’étais prête à revenir, je n’ai pas eu à réfléchir longtemps. »

 

Quels sont vos objectifs pour ce nouveau mandat ?

SG : « Pour moi, la première priorité est de ramener la fédération à bon port après avoir navigué dans des eaux troubles. Suite aux nombreux changements de personnel à l’Office central, il est important que chaque employé sache de quoi il est responsable et qu’il apprécie son travail. Je voudrais soutenir le DCC et le CC pour qu’ils puissent mener à bien leurs tâches stratégiques et également en profiter. Lorsque la fédération sera à nouveau calme, nous pourrons nous consacrer aux objectifs stratégiques pour les prochains Jeux Olympiques. »

 

Le sport est très dépendant du bénévolat, notamment en Suisse. La difficulté à trouver suffisamment de personnel motivé est un problème récurrent et STT n’y échappe pas, comme l’a montré l’AD d’automne. Quel regard portez-vous à ce sujet ?

SG : « Les fédérations sportives ne peuvent exister sans bénévolat. C’est pourquoi il est très important pour nous d’avoir des gens à tous les niveaux, des clubs aux fédérations nationales, qui s’engagent pour le tennis de table pendant leur temps libre. Nous pouvons y contribuer et offrir aux bénévoles un environnement dans lequel ils peuvent se sentir à l’aise et s’épanouir, par exemple en proposant des cours de formation continue intéressants, le forum des clubs, en soutenant les clubs et, surtout, en reconnaissant régulièrement leur précieux travail de bénévole. »

 

 

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