Rétrospective et perspectives : les projets de tennis de table Little Tokyo et Girls Ping

1905MozziStefanoPiniValerioRétrospective et perspectives : les projets de tennis de table Little Tokyo et Girls Ping

Pour la fin de la saison, Little Tokyo, le programme de promotion de la fédération pour les filles, et Girls Ping, l’offre de sport de loisirs mise sur pied par Nina Gutknecht, tirent un bilan.

 

 

Texte: Annina Häusli / Vidéo: Girls Ping

 

Little Tokyo

 

Au début de la saison, Sonja Wicki avait repris le programme Little Tokyo de l’initiateur Laurent Langel. Au cours de la saison, des week-ends d’entraînement étaient régulièrement organisés. Wicki tire un bilan positif. „Beaucoup de filles ont participé à chacun des week-end », se réjouit-elle, et aucune des participantes n’a abandonné durant la saison. „Les filles de Little Tokyo ont bien fait connaissance les unes des autres et quelques amitiés ont pu être nouées ». Elle n’a pas constaté de fossé entre la Suisse alémanique et la Suisse romande.

 

L’objectif formulé au début du projet, c’est-à-dire d’envoyer une équipe de filles aux Jeux olympiques de la jeunesse à Tokyo en 2020 ne sera toutefois pas atteint, avoue Wicki en relativisant : „Cela n’a jamais été un objectif véritablement réaliste. Il s’agissait plutôt du nom afin d’approcher les filles du sport d’élite ». De son point de vue, Little Tokyo est néanmoins un succès. „En plus des progrès au niveau du jeu, les regroupements ont aussi permis de promouvoir la cohésion entre les filles », explique Wicki avec conviction. Et cette cohésion est nécessaire pour que les joueuses pratiquent ce sport à long terme. Elle espère ainsi qu’à long terme, les filles se rendront ensemble aux tournois et que la catégorie Dames qui a été supprimée à de nombreux tournois pourra de nouveau être introduite. „Cela élargira de nouveau le niveau de l’élite. »

 

Suite à la restructuration du sport d’élite dans le cadre du nouveau concept FTEM, Little Tokyo ne sera pas poursuivi sous cette forme à l’avenir. „Mais il y aura néanmoins de nouveau une bonne solution pour le tennis de table des filles », précise Sonja Wicki avec certitude.

 

Girls Ping

 

Le projet de Nina Gutknecht, créé il y a une année dans le cadre de son travail de maturité est également sur la bonne voie. Le nombre de participants aux journées et week-ends d’entraînement est stable. Généralement, seules des filles de la Suisse alémanique y participent toutefois. Mais selon Nina Gutknecht cela est certainement aussi dû au fait que les regroupements ont eu lieu en Suisse alémanique. À l’avenir, elle voudrait par conséquent essayer d’organiser les journées et week-ends à un endroit plus centralisé.

 

Girls Ping Weekend 2019

 

Elle trouverait également génial si à moyen terme, on lançait des projets similaires dans toutes les régions de la Suisse. „On m’a très souvent abordée au sujet du projet et j’ai déjà entendu parler de nombreux clubs et associations régionales qui sont en train de créer également des groupes de filles avec beaucoup de passion », se réjouit Gutknecht. À long terme, son projet vise le même objectif que Sonja Wicki avec Little Tokyo : „Je voudrais que d’ici quelques années, nous ayons suffisamment de filles pour que dans les catégories U15 ou U18 on ait encore de nouvelles adversaires contre lesquelles on n’a pas déjà joué lors des 5 dernières éditions des Championnats suisses. » Et lorsqu’à l’avenir, il faudra disputer des matchs de qualification également chez les filles pour déterminer les joueuses qui pourront participer aux tournois internationaux, elle considérera avoir atteint son objectif.

 

Début juillet, un week-end Girls Ping national avait lieu à Uster. Nina pouvait alors compter sur le soutien de Sonja et pense que cette manifestation était une belle réussite. „Malgré les vacances d’été imminentes, toutes ont encore une fois tout donné et étaient très concentrées. »

 

Une particularité de ce week-end : il y avait aussi des partenaires d’entraînement masculins. Julien Bregger et Yanick Taffé étaient en effet présents. En plus de leur rôle de partenaires d’entraînement, ils agissaient aussi comme clowns des groupes ce qui avait déclenché beaucoup de rires et de visages joyeux », ajoute Nina avec un clin d’œil.

 

 

Autres articles dans cette édition: 

La balle en plastique utilisée depuis plusieurs années

CEJ: Un bémol : l’équipe U18

Formation : le jeu défensif chez les enfants ? Le courage d’opter pour le jeu défensif !

Le coin du Tessin : Le TTC Bellinzona et le TTC Chiasso en voie de renaissance (2ème partie)