Le jeu avec et contre les picots longs – 2ème partie
Dans la première partie de notre série sur „Le jeu avec et contre les picots longs“, nous examinions d’une part les bases et les caractéristiques des revêtements à picots [hier bitte Link zum 1. Teil einfügen] et d’autre part, nous analysions ce que cela signifie pour un joueur défensif. Dans cette deuxième partie, nous nous penchons sur les joueurs qui doivent agir face aux picots longs : les joueurs polyvalents et/ou les attaquants.
Texte: Dirk Lion, Photo: Archive
Garder son sang-froid !
Avant tout, il est important de souligner le point suivant : même si vous avez fait des expériences douloureuses contre des joueurs utilisant des picots longs – cela ne doit pas continuer. Le jeu contre les picots longs peut être appris comme n’importe quel coup ou tout jeu de jambes en tennis de table. Il est important de connaître les bases décrites dans la 1ère partie concernant la compréhension de ce que les picots font avec la balle. Ensuite il faut s’exercer, s’exercer et encore s’exercer et être alerte !
Toujours un bon placement : le coude
Le coude est un point faible que l’on peut exploiter également lors du jeu contre la défense. Le joueur à picots longs doit prendre une décision : quel côté est-ce que je choisis pour mon coup ? Pour le faire, il doit par ailleurs se déplacer latéralement. On peut encore accentuer cela avec un autre moyen tactique : la balle placée le plus court possible (balle amortie) suivie d’une nouvelle attaque. Le joueur défensif ne doit donc désormais non seulement choisir le côté et se déplacer en fonction, mais il doit en plus d’abord reprendre la position de départ. En règle générale, les balles retournées seront de moins bonne qualité, si elles reviennent encore. Ensuite, il faut poursuivre activement !
Topspins : En parallèle, feints ou à la vitesse changeante
Les balles parallèles mettent l’adversaire encore plus sous pression. Le temps de réaction diminue d’environ 15%. Notamment après des balles amorties, il est donc judicieux de jouer des spins en parallèle car ils réduisent considérablement le temps de réaction du joueur à picots longs. Le fait de varier constamment la vitesse du topspin est également un élément important contre la défense. Cela force en effet l’adversaire à se déplacer constamment en avant et en arrière. Si le joueur défensif joue classiquement un picot long sur le côté du revers, il est assez difficile de marquer un point avec ce côté car le joueur défensif y est insensible et souvent très sûr. Une exception éventuelle : l’attaquant maîtrise les topspins « mous » non coupés et les joue régulièrement – également en coup droit.
Pour ceux qui ont de la patience : inciter le joueur défensif à attaquer
Ceux qui n’apprécient pas le jeu d’attaque permanent, ceux qui préfèrent jouer des poussettes ou qui contrent volontiers peuvent aussi essayer une autre tactique : inciter le joueur à picots longs à attaquer. Dans ce cas, le taux de fautes augmente en général considérablement. En raison du changement de coupe, il n’est en revanche pas toujours simple d’exécuter plusieurs poussettes de qualité qui ne montent pas trop. Il peut alors arriver qu’en appliquant cette tactique, l’on perde soi-même de l’assurance et que l’on ne réussisse plus les topspins d’attaque (supposés) simples.
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